Travailler sur la video pour developper la competence de comprehension orale | Статья в журнале «Молодой ученый»

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Библиографическое описание:

Худайберганов, Ё. И. Travailler sur la video pour developper la competence de comprehension orale / Ё. И. Худайберганов, Шохиста Жумабоева, Г. Х. Эшниязова. — Текст : непосредственный // Молодой ученый. — 2019. — № 24 (262). — С. 454-456. — URL: https://moluch.ru/archive/262/60452/ (дата обращения: 16.11.2024).



В данной статье рассматривается роль работы с видеоматериалами в обучении французскому языку. Рассматриваются способы развития навыков слушания у учеников в обучении иностранному языку, цели и задачи работы с видеоматериалами.

Ключевые слова: видеоклип, компетенция слушании, специфические стратегии, глобальное понимание, визуальный документ.

Apprendre une langue, c’est aborder une autre manière de voir le monde, découvrir un univers culturel et linguistique différent de sa culture d’origine. Réduire l’apprentissage de la langue à l’assimilation de vocabulaire, de structures de phrases, de règles grammaticales et d’un contenu de civilisation préétabli, équivaut à enseigné.

L'exploitation du clip vidéo en FLE dépend de plusieurs facteurs. En dehors des besoins technologiques que requiert sa diffusion, il arrive que le clip vidéo correspondant à la chanson n'ait jamais été tourné ou que ses images ne présentent aucun intérêt particulier. Cependant, il peut parfois constituer un excellent élément déclencheur, et il peut valoir la peine de passer la vidéo sans le son (exercice fréquent en FLE particulièrement stimulant) afin de permettre au groupe d'émettre des hypothèses sur le contenu.

L’image est un moyen de susciter la curiosité des apprenants. A ce titre, la télévision représente l’une des meilleures sources de données culturelles et linguistiques. Elle offre diverses possibilités à l’enseignant, à partir de documents variés: journaux, séries ou feuilletons, débats, publicité, interviews, dessins animés…

La vidéo peut représenter un outil important pour faciliter la compréhension orale. Le visuel permet une meilleure compréhension globale.

L’expérience avec les apprenants a montré le rôle positif dans le déroulement de la compréhension.

Au niveau des facteurs de l’affectivité et de l’attention: les apprenants sont moins inquiets, plus sûrs d’eux-mêmes devant un document visuel, et leur attention est soutenue.

Objectifs généraux du travail avec la vidéo:

− Amener l’apprenant à observer, apprécier, critiquer, porter un jugement sur ce qu’il voit.

− Apprendre à décoder des images, des sons, des situations culturelles, en ayant recours à des documents authentiques ou semi-authentiques filmés.

− Développer l’imagination de l’apprenant, l‘amener à deviner, anticiper, formuler des hypothèses.

− Le rendre capable de produire, reformuler, résumer, synthétiser.

− Permettre à l’apprenant de construire son savoir.

Activités proposées avec la vidéo:

utiliser l’image sans le son;

utiliser l’image avec le son;

utiliser la vidéo: compléter une histoire;

utiliser la vidéo comme amorce de débat (niveau avancé);

l’exercice du «blanc vidéo»;

utiliser un film visionné dans son intégralité et en faire une synthèse (niveau avancé);

utiliser un passage de film choisi pour une activité de grammaire;

utiliser l’image sans le son;

Quel que soit le type de support vidéo utilisé (documentaire, reportage, film, séquence de film…), il faut présenter aux apprenants l’image sans le son et demander leur de noter tout ce qui fait sens. La recherche d’informations en analysant l’image est un bon moyen ensuite de les amener à une production orale.

La durée de la séquence ne doit pas dépasser 3 minutes dans un premier temps, si l’enseignant attend que l’apprenant prenne en note le maximum d’informations.

Un seul visionnement n’est pas suffisant, et doit être complété d’un second, peut-être même d’un troisième.

Avant le premier visionnement, l’enseignant doit leur demander de déterminer le type de séquence vidéo, le cadre spatio-temporel, de décrire les personnages … l’image seule doit leur permettre de répondre à ces questions, qu’ils traiteront ensuite à l’oral avec vous.

Lors du second visionnement, ils devront s’intéresser à ce que font les acteurs de la séquence vidéo, à l’enchaînement des actions. Ils décriront à l’oral ce qu’ils ont vu, et feront des hypothèses.

Ils peuvent avoir besoin d’un troisième visionnement de la séquence, et l’enseignant leur demandera d’imaginer les dialogues entre les personnages (s’il s’agit d’un film), d’imaginer les slogans (s’il s’agit d’une publicité)…il pourra leur faire prendre conscience aussi des différents registres possibles, des différents sentiments des personnages, et éventuellement de leur faire jouer la scène imaginée ensemble tout en visionnant à nouveau la séquence sans le son. Il s’agira ici de mettre en place une sorte de doublage son (voix off). Pour cette activité, il est préférable de les faire travailler en groupe de 3 ou 4 apprenants. L’enseignant comparera ensuite les interprétations de chacun.

Utiliser l’image avec le son:

Ce type d’utilisation est différente, car les apprenants vont devoir focaliser leur attention sur l’image et le son à la fois, sachant que l’image sera cette fois-ci (dans bien des cas) une aide à la compréhension.

L’enseignant projette une ou deux minutes d’un extrait de programme enregistré ou d’une vidéo quelconque, en leur demandant de déterminer de quel type d’émission il s’agit. Ils devront ici justifier leur réponse en argumentant. Avant de visionner la séquence choisie une seconde fois, il leur demandera de repérer toute information qui leur permettra ensuite de décrire le cadre spatio-temporel, les personnages, les actions, le registre utilisé par les personnages, les sentiments de chacun, les tons ….Ces éléments pourront être déterminés grâce aux voix, à la tonalité utilisée. La bande son permet par conséquent d’aller plus loin dans l’analyse.

Ensuite, s’il s’agit d’une publicité, ils peuvent imaginer le slogan. S’il s’agit d’une séquence de film, on demande leur d’imaginer la suite. Si c’est un extrait d’un journal télévisé, ils pourront inventer la prochaine info...

Cette activité leur donne l’occasion de faire appel à l’imaginaire, à leur créativité.

Utiliser la vidéo: compléter une histoire

Il faut choisir un extrait de film, de deux ou trois minutes maximum. Les apprenants visionneront ce passage crucial dans l’action, et devront imaginer les raisons pour lesquelles nous sommes arrivés à cette situation. On leur fera imaginer la scène précédente.

Ils travailleront une fois de plus sur l’hypothèse, en utilisant toutes les formes du possible. Ils devront aussi se justifier, et l’enseignant travaillera ainsi l’argumentation, et la cohérence.

Le même exercice peut être réalisé sur la suite de la séquence vidéo. Quelles sont les conséquences? On pourra les faire travailler sur le futur proche, le futur simple et le présent à valeur de futur.

L’exercice du «blanc vidéo»: Il est intéressant de recopier une bande vidéo en remplaçant par un blanc un passage d’environ 1 minute. Les apprenants visionneront, par conséquent, une séquence de 3 minutes dont il manquera une partie et ils devront imaginer le déroulement de cette séquence manquante.

On fait les travailler en groupe, et on fait leur imaginer différents scénarios.

Cet exercice a pour objectif d’évaluer la capacité de compréhension d’un message audiovisuel, mais surtout d’améliorer la cohérence. En effet, ils devront faire des hypothèses qui impliquent une adéquation entre la séquence précédente et la séquence suivante. Ils devront aussi apporter des justifications quant à leurs propositions.

Utiliser un film visionné dans son intégralité et en faire une synthèse (niveau avancé): Les films en français peuvent être visionnés de deux façons:

soit l’enseignant décide de ne pas faire de coupure lors du visionnement, et les apprenants voient le film dans son intégralité. Soit l’enseignant décide de segmenter le film, à des moments stratégiques, donnant la possibilité à l’enseignant d’enchaîner sur une activité.

Dans les deux cas, le film donne lieu à une tâche concrète demandée aux apprenants. Réaliser des coupures lors du visionnement peut donner l’occasion au professeur de vérifier la compréhension, d’une correction immédiate et justificative, ou d’une série de questions ouvertes à l’oral orchestrées par l’enseignant lui-même.

Par contre si l’enseignant décide de ne pas réaliser de coupures, nous imaginerons un tout autre travail lié davantage à l’expression écrite: il peut être demandé aux apprenants de: faire un résumé de l’histoire débattre sur le thème du film (le sujet étant donné par le professeur) d’imaginer une suite au film d’imaginer la vie d’un des personnages, suite au film de composer un scénario sur la même trame…..

Utiliser un passage de film choisi pour une activité de grammaire:

Dans certains films, nous pouvons choisir des extraits qui exploitent plus spécialement un point grammatical précis. Si le passage contient suffisamment d’occurrences du point grammatical à traiter, vous pourrez organiser autour du point de grammaire une conceptualisation grammaticale. Par exemple, sur l’injonction, sur l’utilisation du subjonctif, sur l’impératif…. Ce sont des points grammaticaux qu’ils savent généralement utiliser mais sur lesquels ils font encore des erreurs. Cette conceptualisation les aidera à réfléchir sur le fonctionnement de ce point et à mieux l’utiliser.

Lors du visionnement de l’extrait, les apprenants devront, après avoir répondu aux questions de compréhension de l’enseignant, deviner quel est le point grammatical qu’ils vont traiter, ce qui est le plus récurrent. Le professeur les aidera à trouver ce point s’ils ne le devinent pas.

Ensuite, ils devront en visionnant une seconde fois faire un repérage des occurrences entendues, et les relever sur un papier. Ils devront ensuite faire une mise en commun de ces formes. Et proposer des hypothèses sur le fonctionnement de ces formes, en s’aidant du support vidéo.

Les phases suivantes seront celles de la vérification des hypothèses, de la formulation d’une règle (définitive ou non), et d’une phase d’appropriation, qui passera par une série d’exercices en contexte, dans lesquels il serait souhaitable d’utiliser les personnages du film et la situation dans laquelle l’action se déroule.

L’utilisation de la vidéo en classe de français langue étrangère facilite l’acte pédagogique, et rend le cours plus attrayant aux yeux des apprenants, souvent habitués à des supports plus classiques. Il s’agit également d’avoir une vision plus claire de l’univers francophone, qu’ils commencent à appréhendre.

La vidéo se place parmi les nombreux supports possibles, permettant de varier nos approches en tant qu’enseignant de langue.

Tout passe par l’oral et la représentation visuelle. Le travail d’analyse peut-être diversifié en fonction du niveau linguistique des apprenants. Pour les niveaux intermédiaires et avancés, on proposera des documents permettant de travailler sur l’argumentation, l’explication et la description. Il est évident que le succès de toute approche dépend en grande partie du temps et de l’effort que l’enseignant voudra consacrer à la préparation de son cours. Cela passe par l’élaboration d’une pédagogie active et interactive qui favorise chez l’apprenant l’intégration de connaissances nouvelles, facilite l’acquisition d’automatismes et crée des liens entre les aspects cognitifs et affectifs de l’apprentissage du français. A cet égard, les stratégies spécifiques d’apprentissage et les technologies nouvelles pourraient aider l’enseignant à motiver davantage l’apprenant, en faisant de lui un intervenant actif prêt à prendre en charge l’enseignement/apprentissage.

Littératures utilisées:

  1. Жалолов Ж. Ж. Чет тил ўқитиш методикаси. Чет тиллар олий ўқув юртлари (факультетлари) талабалари учун дарслик. — Т.: Ўқитувчи, 1996.
  2. Зарипова Р. А. Чет тиллар ўқитиш методикасидан қўлланма. — Т.: Ўқитувчи, 1986.
  3. Le Cadre européen commun de référence pour les langues — Apprendre, Enseigner, Évaluer (CECR) le Conseil de l'Europe. 2001.
  4. CUQ Jean-Pierre. Dictionnaire de didactique du francais langue étrengère et sconde. Paris, 2004.
Основные термины (генерируются автоматически): FLE, CECR, CUQ.


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