Le critère de blocage lexical comme un des caractéristiques essentielles du figement des unités phraséologiques (UPh) fait l’objet d’études des plusieurs ouvrages linguistiques (A. Abeillé [1], C. Bolly [3], K. J. Danell [4], G. Gross [7], J. Hudson [8], B. Lamiroy, J. R. Klein [9], S. Mejri [11], M. Pecman [13], M. H. Svensson [14], M. Videkull [15], etc.). La plupart des chercheurs insistent qu’il est impossible de remplacer un mot lexical par un autre dans les expressions figées, même si celui-ci ne viole pas les règles de grammaire.
S. Mejri, par exemple, en distinguant les expressions libres des expressions figées explique que: “une phrase libre serait un énoncé formé à partir d’un moule offrant des cases non saturées lexicalement (...) Avec l’introduction de la notion de saturation lexicale, les séquences figées deviennent des séquences où la variation lexicale est tout simplement contrainte; ce qui n’est pas le cas pour les séquences libres” [11, p. 34–35]. De la même opinion sont ceux qui opposent la notion de “fermeture des classes paradigmatiques” à celle d’“ouverture des classes paradigmatiques” [3, p. 30; 7, p. 19].
Cependant les linguistes ne nient pas les variations possibles des UPh. S. Mejri écrit à ce sujet: “le figement restreint les emplois en occupant l’espace par des items précis; la syntaxe offre un espace contraint où des unités ayant les mêmes traits peuvent figurer” [11, p. 31]. M. H. Svensson aussi, après avoir étudié le blocage lexical, constate que “la formule «il est impossible de remplacer le mot Х dans l’expression Y» se laisse interpréter de plusieurs manières (...) Nous pouvons formuler au moins trois interprétations possibles: 1) la nouvelle suite de mots devient carrément incompréhensible lorsqu’un mot lexical est remplacé par un autre; 2) la nouvelle suite de mots n’est pas conventionnellement employée, mais compréhensible; 3) la nouvelle suite de mots a un autre sens que l’expressions d’origine” [14, p. 109].
Ces réflexions des phraséologues nous font croire que les restrictions paradigmatiques dans les expressions figées n’ont pas un caractère absolue, mais scalaire. Essayons de prouver cette supposition par l’analyse détaillé de la substitution synonymique sur laquelle les linguistes concentrent généralement leur attention, ainsi que d’autre types de substitution, en particulier des substitutions hypero-hyponymique et antonymique qui restent, d’ailleurs, hors leur intérêt.
Substitution synonymique. En étudiant la non-substitutionalité paradigmatique (B. Lamiroy), la commutation (C. Bolly, M. H. Svensson), l’opposition des lexèmes (J. M. Anderson) ou bien la concurrence des lexèmes (I. Boström, M. Westrin, B. Persson, G. Lemhagen, H. Olsson, K. J. Danell, M. Videkull) dans les expressions figées (voir plus en détails sur la polémique de ces termes [2; 14]), les linguistes parlent de l’interchangeabilité des synonymes dans une expression figée.
Il est à noter que ces idées sont observables non seulement dans les ouvrages dont les auteurs contestent l’existence des synonymes en général (“il est difficile, voire impossible, de trouver de véritables synonymes, identiques en tous points” [12, p. 163]), mais dans les ouvrages de ceux qui étudient la synonymie totale (“(...) que a et b sont, dans un environnement donné, des synonymes absolus s’ils ont le même sens dénotatif (...) et s’ils ont la même valeur connotative” [10, p. 114]) et la synonymie partielle (qui est due à “l’identité de la formule sémique assortie d’une différence de connotation (...) et à la quasi-identité de la formule sémique, étant entendu que c’est là une notion sur laquelle il y aurait lieu de revenir” [ibid]) [4, p. 115; 7, p. 17–18; 8, p. 7; 10, p. 115; 15, p. 34].
Au cours de l’analyse des séquences figées on relève assez d’exemples du blocage synonymique. Ainsi, les expressions nominales figées tous les ans, en début de (la) matinée, en fin de (la) soirée restreignent les remplacements du type * toutes les années, * en début de / du matin, *en fin de / du soir.
Le phénomène de rupture paradigmatique (terme de G. Gross [7]) dans les expressions figées résulte, selon les linguistes, du sens figuré de leurs composants qu’elles perdent pendant la substitution [1; 5; 6]. De ce fait, on ne peut pas remplacer les constituants de l’UPh par d’autres mots si même ceux-ci sont leurs synonymes absolus ou partiels, par ex.: casser (* briser / * rompre) sa pipe (* sa bouffarde / * son brûle-gueule / * son fume-cigarette); tirer (* arracher / * traîner) le diable par la queue; brûler(* allumer / * enflammer) ses vaisseaux (* bateaux / * navires); l’échapper (* s’évader / * s’enfuir / * se sauver / * s’écouler) belle (* jolie / * sympathique); ne pas sortir de l’auberge (* de l’hôtel / * du restaurant).
Cependant au cours de notre recherche on observe les cas où les composants phraséologiques conservent leur relation paradigmatique et permettent la substitution synonymique sans changer de sens général de l’expression entière, par ex.:
sauver / sauvegarder / garder les apparences:
Au coeur d’une polémique depuis la mi-avril en raison d’un nombre élevé de suicides (...) parmi ses employés, l’usine chinoise de Foxconn tente de sauver les apparences auprès des médias du monde entier [http://pro.clubic.com]; Comment le Maroc protège ses violeurs pour sauvegarder les apparences! [http://www.lavieeco.com]; Le système doit garder les apparences de la démocratie [http://www.syti.net].
chercher chicane / la bagarre / les embrouilles:
Vous cherchez la chicane? Parlez finances à votre conjoint! [http://www.jecomprends.ca]; Je ne suis pas là pour chercher la bagarre et lancer un débat sur la conspiration [http://www.7sur7.be];... un mec bourré va chercher les embrouilles avec un homme devant un bar, il va alors prendre une sévère correction … [http://www.hodiho.fr].
renaître / ressusciter de ses cendres:
... la salle Jean Jaurès de la Mairie de Foix accueille une réunion publique proposée par un certain nombre de personnalités restées militantes avec l’objectif de souffler sur les braises et faire renaître le NPA ariégeois de ses cendres [http://www.ariegenews.com];... une plateforme artistique dénommée Watoobalabala a eu la jugeote de ressusciter l’amphithéâtre abandonné de Mont-Ngaliema, l’ex Théâtre de Verdure, de ses cendres [http://fr.allafrica.com].
Le remplacement par les synonymes contextuels ne change pas non plus le sens général de l’UPh, par ex.:
entrer / descendre dans l’arène:
La France entre dans l’arène des MOOC: L’Alambic explicite les opportunités et les challenges [http://alternatives-economiques.fr]; Loukoum descend dans l’arène pour un cas d’immigration unique [https://twitter.com].
accepter / prendre pour argent comptant:
Ni l’opposition, ni la rébellion, ni probablement la plupart des dirigeants des pays voisins de la Centrafrique, ne prennent ces déclarations pour argent comptant [http://www.lemonde.fr]; D’autres font une synthèse entre les 2, ils n’acceptent pas pour argent comptant les dires des religieux[http://forum.aufeminin.com].
C’est ainsi qu’on peut constater que certaines UPh sont sujettes à la variété synonymique qui ne rompt pas leur unité sémantico-structurale. De ce fait, on peut la nommer variation usuelle. En plus, la grande partie de ces variantes est déjà lexicalisée et fixée dans les dictionnaires.
Au cours de l’analyse des substitutions synonymiques on a aussi relevé quelques moments intéressants. Premièrement, un composant phraséologique peut être remplacé par un lexème qui appartient à un autre registre de la langue. Ainsi, sur les pages des éditions électroniques officielles on observe l’emploi d’une variante de l’expression figée mort de peur, où le lexème de la langue littéraire peur est remplacé par le lexème du langage populaire trouille, par ex.:
Selon le magazine Vanity Fair (...) Michael Jackson est persuadé qu’il sera condamné et est “mort de peur” à l’idée d’être envoyé en prison [http://lci.tf1.fr/monde]; J’étais mort de trouille, mais j’ai regardé jusqu’au bout, a confié Bernard Tapie au micro de RTL [http://www.lepoint.fr].
Le même est le cas de l’expression figée peur bleue, où le mot peur est remplacé par les lexèmes trouille et frousse appartenant au langage parlé:
une peur / une trouille / une frousse bleue
Je connais des gens qui ont une peur bleue des serpents, des araignées, et des rats [http://french-word-a-day.typepad.com]; Quand c’est pas intéressant... on le fait comprendre au mauvais parleur. Tant pis pour la trouille bleue ou le rouge de honte [http://fr.answers.yahoo.com]; J’ai été une fois chez ce dentiste pour mon fils qui a une frousse bleu des dentistes … [http://www.pagesdor.be].
Cependant le matériel factitif prouve qu’il existe des expressions figées qui ne s’emploient qu’au discours officiel et celles qui n’appartiennent qu’au discours parlé, par ex.:
mettre / fichier / foutre en l’air:
Aujourd’hui, c’est Florian qui se sanctionne tout seul... S’il veut mettre sa carrière en l’air, il est bien parti [http://www.le10sport.com]; Je souffre REELLEMENT. J’en ai marre, j’ai envie de me foutre en l’air... [http://forum.doctissimo.fr]; Aidez moi avant que je ne fiche en l’air mon deuxième mariage [http://forum.aufeminin.com].
Deuxièmement, on observe parfois les cas de la substitution du composant phraséologique par le lexème qui fait partie du lexique des différentes régions francophones. Ainsi, l’expression française mélanger la salade sur le territoire de la Suisse a la forme de fatiguer la salade, en Wallonie — touiller la salade, au Québec — brasser la salade, en Savoie — remuer la salade.
Alors la question se pose: faut-il considérer les remplacements des composants des UPh par les lexèmes appartenant aux différents registres de la langue ou aux différents emplois régionaux comme la possibilité de la substitution, comme le fait M. Pecman [13, p. 138], ou bien comme la formation d’une UPh nouvelle? Les difficultés de répondre à ce dilemme résultent tout d’abord de ce qu’il est difficile de délimiter précisément les différents discours et registres de la langue, ainsi que les variantes régionales qui puissent se mélanger dans le langage du locuteur.
C’est ainsi que l’analyse de la substitution synonymique montre que certaines expressions figées sont restreintes totalement dans les relations paradigmatiques et peuvent en conséquence être nommées comme UPh absolues. Les autres qui sont sujettes à certaines variations lexicales dans les cadres de la norme grammaticale du français, sont semi-figées. Cela nous donne le droit d’affirmer que les restrictions synonymiques portent une nature scalaire.
Substitution hypero-hyponymique. Traditionnellement, on estime que les relations hypero-hyponymiques sont un des aspects de la quasi-synonymie ce qui nous donne la possibilité de les étudier aussi pendant l’analyse du figement lexical des UPh.
Ainsi, la plupart des expressions figées ne permettent pas le remplacement de leur composant par un hyponyme ou hyperonyme, par ex.: ne pas sortir de l’auberge (* de l’immeuble / * de l’édifice); se tenir les côtes (* les os) de rire; les carottes(* les légumes) sont cuites; vendre la mèche (* les cheveux); un bouc (* un animal) émissaire; une oie (* la volaille) blanche.
Cependant les relations en question peuvent se manifester différemment avec le même lexème. Ainsi, en français il y a beaucoup d’expressions figées où le replacement hyponymique du substantif un oiseau n’est pas possible, par ex.: àvol d’oiseau (*de corbeau / * de moineau); être comme l’oiseau(* le corbeau / * le moineau) sur la branche. De même dans l’UPh donner à qqn des noms d’oiseau l’usage interdit de faire des changements quoique les dénominations des oiseaux (bécasse, dinde, dindon, oie, perruche, paon, etc.) soient souvent employées au sens péjoratif pour dénommer une personne à la base de ses traits saillants.
Cependant, il existe des expressions figées avec le composant oiseau, où ce type de relations paradigmatiques est conservé, par ex.:
manger comme un oiseau / un moineau:
L’appétit d’un enfant peut être très variable. Il peut manger comme un oiseau une journée [http://www.brunet.ca]; Et du coup, ayant un appart, je me suis mis à faire à manger, à ne plus manger comme un moineau, etc. … [http://docteurbidouille.net].
oiseau / corbeau de mauvais augure
De surcroît, on dirait un retour vers le futur, parce que l’on ressasse les mêmes questions et les mêmes points qui avaient été soulevés à l’encontre des premiers Traités des années 1950 et des Traités suivants des années 1970 et 1980. Certains disent que c’est un oiseau de mauvais augure qui va bientôt nous rejoindre et nous retirer notre pouvoir [http://www.europarl.europa.eu]; «McPoison», corbeau de mauvais augure pour Brown [http://www.liberation.fr/monde].
avoir une cervelle de moineau / d’oiseau
Pourquoi les femmes ont une cervelle de moineau? [http://answers.yahoo.com]; Pourquoi les hommes sifflent mieux que les femmes? Parce qu’ils ont une cervelle d’oiseau!! [http://mortderires.com].
Alors, l’analyse de la substitution hypero-hyponymique prouve de nouveau que les restrictions paradigmatiques des UPh portent un caractère scalaire sur le niveau lexical.
Substitution antonymique. Dans les cadres de la substitution paradigmatique il est pertinent d’étudier aussi le replacement des constituants phraséologiques par les antonymes.
Prenant en considération les résultats obtenus ci-dessus, on peut supposer que les composants des UPh absolues ne manifestent pas les relations antonymiques qui leur sont propres dans l’emploi libre, par ex.: les carottes sont cuites(* crues), une colère noire(* blanche), une oie blanche(* noire), vendre(* acheter) la mèche.
Cependant au cours de l’analyse on relève les expressions figées dont les composants peuvent être remplacés par antonymes, par ex.:
l’échapper belle: l’échapper laide
Le MAS, assommé dans sa splendeur par l’ASS, voit le MAT s’échapper de plus belle [http://www.libe.ma]; Oui, dit-il: je l’ai échappé laide [http://www.cnrtl.fr].
sauver les apparences / sacrifier les apparences:
Une manière pour le SPN de sauver les apparences et faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes au sein de la Police [http://www.maliweb.net]; Il asacrifié les apparences [http://www.dicoperso.com].
chercher chicane: chercher (un) accord
Si elle cherche chicane à tout le monde pourquoi le fait-elle puisqu’elle ne sait pas se défendre? [http://www.centreaide.com]; Chercher un accord avec la Russie ne fait que lui redonner un statut de superpuissance qu’elle n’a plus [http://www.liberation.fr/monde].
partir de bon pied: partir de mauvais pied
Pour partir du bon pied, il est rassurant de respecter scrupuleusement les dispositions légales... [http://www.cameroon-tribune.cm]; Il est possible de réduire une partie de ces coûts en ayant recours à un soutien externe, parce que cela permet de réduire le risque de «partir du mauvais pied»... [http://www.bdc.ca].
etre bien dans sa tête: être mal dans sa tête
Comment être bien dans sa tête quand on ne s’inscrit pas dans les standards actuels? [http://www.questionsante.be]; Je vais vous raconter l’histoire d’une fille mal dans sa tête et qui ne trouve que le mal et la mort comme solution [http://www.france-jeunes.net].
On voit que le paradigme antonymique n’est pas propre à toutes les UPh ce qui s’explique par le différent niveau de l’indépendance de la signification de leurs composants.
Conclusions. Certaines UPh peuvent former les séries d’expressions figées avec les unités ayant le sens synonymique ou antonymique, les autres, par contre, ne sont pas sujettes à la paradigmatisation (v. tableau 1). Cela s’explique par ce que dans le premier cas le composant phraséologique conserve l’indépendance absolue de son sens lexical et sémantique qui ne coïncide pas avec le sens de toute UPh. Dans le deuxième cas, l’indépendance lexico-sémantique des composants phraséologiques est complètement perdue.
Tableau 1
Caractère scalaire des restrictions paradigmatiques des UPh
substitution synonymique |
substitution hypero-hyponymique |
substitution antonymique |
|
casser sa pipe |
+ |
+ |
+ |
brûler ses vaisseaux |
+ |
+ |
+ |
l’échapper belle |
+ |
- |
|
avoir maille à partir |
+ |
+ |
|
vendre la mèche |
+ |
+ |
+ |
se faire beau |
+ |
+ | |
sauver les apparences |
- |
+ |
- |
chercher chicane |
- |
- |
|
renaître de ses cendres |
- |
+ |
|
ne pas sortir de l’auberge |
+ |
+ |
+ |
les carottes sont cuites |
+ |
+ |
+ |
une peur bleue |
+ |
+ |
|
une oie blanche |
+ |
+ |
+ |
avoir une cervelle de moineau |
+ |
- |
|
tirer le diable par la queue |
+ |
+ |
+ |
ne pas y aller de main morte |
+ |
+ |
+ |
se tenir les côtes de rire |
+ |
+ |
|
avoir un creux dans (à) l’estomac |
+ |
+ |
+ |
la messe est dite |
+ |
+ |
+ |
une colère noire |
+ |
+ |
+ |
un bouc émissaire |
+ |
+ |
+ |
Remarques: І. Signe «+» marque l’existence de la restriction paradigmatique dans l’UPh donnée et «–» marque son absence; ІІ. Cellule peinte ■ veut dire que cette substitution n’est pas relative à l’UPh donnée.
Comme on voit, les restrictions données manifestent différemment leurs particularités ce qui cause beaucoup de difficultés pendant l’étude de ces unités langagières. Mais c’est seulement grâce à cela qu’on a la possibilité d’examiner le caractère scalaire du figement lexical des UPh, ainsi que de voir que plus il y a des restrictions paradigmatiques, plus nous nous approchons de la notion de l’UPh absolue. De ce fait, on peut conclure que le figement lexical se présente comme un continuum qui commence par les UPh absolues (qui ne permettent aucun remplacement de leurs composants) et termine par les UPH semi-figées (dont les restrictions paradigmatiques ont le plus petit degré du figement). La «zone floue» se constitue d’UPh avec les différents degrés du blocage lexical. De ce fait on peut constater que le figement lexical porte un caractère scalaire.
Références:
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2. Björkman S. Le type avoir besoin. Etude sur la coalescence verbo-nominale en français / Sven Björkman. — Upsala: Upsaliensia 21, 1978. — 252 р.
3. Bolly C. Les unités phraséologiques: un phénomène linguistique complexe?: thèse de doctorat / Catherine Bolly. — Louvain-la-Neuve, 2008. — 344 p. — Accessible à: http://dial.academielouvain.be
4. Danell K. J. Le phénomène de concurrence en français moderne: réflexions à partir de an — année, jour — journée, paraître — apparaître, et d’autres / Karl Johan Danell. — Umeå: Umeå universitet, 1995. — 128 p.
5. Dehnière G. Le traitement cognitif des expressions idiomatiques. Activités automatiques et délibérée / Guy Dehnière, Jean-Claude Verstigel // La locution: entre lexique, syntaxe et pragmatique. Identification en corpus, traitement, apprentissage [éd. Fiala P., Lafon P., Piguet M.]. — Paris: Klincksieck, 1996. — P. 119–148.
6. Gibbs Yr. Spilling the beans on understanding and memory for idioms in conversation / Yr. Gibbs, W. Raymond // Memory & Cognition. — Vol. 8. — 1980. — P. 149–156.
7. Gross G.Les expressions figées en français: noms composés et autres locutions / Gaston Gross. — Paris: Ophrys, 1996. — 161 p.
8. Hudson J. Perspectives on fixedness: applied and theoretical / Jean Hudson // Lund Studies in English 94. — Lund: Lund University Press, 1998. — Accessible on: www.lunduniversity.lu.se/o.o.i.s?id=24732
9. Lamiroy B. Le problème central du figement est le semi-figement / B. Lamiroy, J. R. Klein // Linx: Revue des linguistes de l’université Paris X Nanterre. — 2005. — № 53: Le semi-fegement. — P. 135–154. — Accessible à: http://linx.revues.org/271.
10. Martin R. Inférence, antonymie et paraphrase. Eléments pour une théorie sémantique / Robert Martin. — Paris: Librarie C. Klincksieck, 1976. — 174 p.
11. Mejri S. Le figement lexical. Descriptions linguistiques et structuration sémantique / Salah Mejri. — Tunis: Publications de la Faculté des Lettres de la Manouva, 1997. — 632 p.
12. Misri G. Le figement linguistique en français contemporain: thèse de doctorat / Georges Misri. — Paris: Université René Descartes, 1987. — 189 p.
13. Pecman M. L’enjeu de la classification en phraséologie / Mojca Pecman // Actes du congrès EUROPHRAS-2004. Société européenne de phraséologie. Université de Bâle, 26–29 août, 2004. — Bartmannsweiler: Shneider Hohengehren Verlag, 2004. — P. 127–146. — Accessible à: http://www.initerm.net.
14. Svensson M. H. Critères de figement. L’identification des expressions figées en français contemporain. — Thèse de doctorat. — Umeå: Umeå Universitet, 2004. — 198 p. — Accessible à: http://umu.diva-portal.org.
15. Videkull, Marianne. J’amène le champagne, tu apportes les verres? // Acta Universitatis Umensis. Umeå Studies in the Humanities. — Umeå, 1999. — № 148. — Accessible à: http://umu.diva-portal.org/smash/get/diva2:563696/FULLTEXT03.pdf